Allô tout le monde!

Je suis heureux d'apprendre que vous semblez apprécier les deux derniers articles publiés sur mon blogue érotique. L'érotisme est un monde fascinant puisqu'il est impératif d'être prudent dans les récits.

En réalité, il existe plus de trois dangers potentiels liés à la rédaction.

Primo, de basculer inopinément vers la vulgarité, c'est-à-dire d'utiliser un langage insipide, cru et sans valeur morale. Et oui, la moralité doit être omniprésente dans les tournures de phrases, les mots choisis, les liens entre les termes déployés au fil des paragraphes. Voilà pourquoi je me réfère souvent à des lieux, des idées et des concepts qui peuvent n'avoir aucun lien direct avec la sexualité et la sensualité, mais une fois placés dans un contexte érotique, ils rendent la lecture fort intéressante.

Secundo, il est primordial de ne jamais présenter les personnes, c'est-à-dire mes partenaires et moi-même uniquement sous un angle physique. Il faut plutôt tenter de placer les corps, les esprits et les âmes afin d'en faire qu'une seule entité née de la passion de l'instant. Difficile à réaliser. Croyez-moi! ;-)

Et tertio, choisir les mots de manière à ce que l'on puisse être capable de faire ressentir chez les lecteurs et lectrices les sensations tant charnelles qu'émotionnelles vécues par les partenaires sexuels. D'ailleurs, je qualifierais le mot érotisme "...par le fait d'être liés à la fois par la chair et le désir."

Le tout forme un agencement de mots, de termes et de concepts très appréciables tant pour moi qui le compose que pour les lecteurs et lectrices potentiels-les. Mais, attention! La base de la vérité doit être présente dans tout le récit. Bien entendu que certains détails ont être occultés pour protéger un anonymat chez la belle Mélanie.

J'adore écrire de tels récits vécus car cela me permet à la fois de revoir, et dans une certaine mesure de revivre, lesdites expériences, mais aussi de présenter l'érotisme selon ma propre vision: Sans vulgarité et bon goût.

Saviez-vous que j'accepterais volontiers de tourner dans un film 3x de la catégorie de Marc Dorcel? En effet, Les films que cette société sont considérés par plusieurs comme un véritable art. J'ai d'ailleurs eu la chance d'en visionner quelques-uns et j'ai été étonné par leur qualité et leurs mises-en-scènes.

Amitiés sincères

Rollyboy

P.S. D'autres récits suivront bientôt.

Sensualité

par

Axel Red

We Can Fly

By

Rue du Soleil

La chambre aux milles péchés

Notre nudité à peine dévoilée nous offrit un spectacle sans équivoque. D'une part, mon corps si imparfait qui sans gêne aucune se plaçait devant ton regard interrogateur: «Qu'a-t-on osé te faire pour que tu sois ainsi? Qui sont les fautifs qui sont à l'origine de tant de souffrance? Quelle est cette âme si forte qui habite ce corps si meurtri et si fragile, mais pourtant si beau par sa seule volonté de vivre?» me semblèrent dire tes yeux verts comme des émeraudes. Tu ouvris la bouche, non pas pour me questionner, mais plutôt pour m'inviter à la découverte de ton jardin secret. Là où nous allâmes nous offrir l'un à l'autre sans fausse pudeur, ni retenue et, encore moins, une gêne quelconque.

Voyant ma grandeur physique diminuer dû au fait d'avoir au préalable

 enlevé ma jambe artificielle, nous poufâmes de rire. Un rire sincère et amical, empreint de respect l'un envers l'autre. Tu t'ai alors penchée vers moi et me chuchotas tout doucement: "Ne t'en fais pas pour si peu. Je t'admire tellement pour ton courage. Tu es depuis longtemps mon héros." Laissant glisser ta main sur mon bas-ventre où tes doigts câjolèrent ma bourse remplie de sa semence, ne demandant qu'à sortir selon ta bonne volonté.

Tu m'invitas telle une prêtresse à te suivre vers ce lieu secret où un lit deviendra l'instant d'une nuit l'autel du sacrifice de notre passion.

Je t'ai alors suivie, tel l'agneau que l'on va sacrifier, en admirant les courbes de ton fessier lequel sera bientôt à ma portée. Était-ce nécessaire d'ouvrir mes yeux puisque l'odeur suave de ton parfum m'indiqua d'ores et déjà la route à suivre? Ton parfum de lavandes m'énivrait, la douceur de ta main sur ma bourse faisait bouillir le sang de mes veines, en particuliers celles de mon phallus, sans omettre la lumière tamisée de ton appartement entretenu avec bon goût.

Une fois arrivés devant ton autel, je me suis levé prestement sur mon unique jambe afin d'être à ta hauteur. Tu tendis tes bras vers moi de crainte de me voir glisser pour, ensuite, lentement nous laisser tomber dans les draps de satin où tu pris l'initiative de descendre plus bas afin d'engloutir la hampe de mon sexe. Un sexe bien proportionné sur lequel trône un gland qui est, selon tes dires, tout simplement magnifique.

Mon plaisir à sentir la chaleur de ta bouche, la douceur de ta langue cherchant sans cesse les points sensibles de cet organe symbole unique de ma virilité n'avait d'égal que ton plaisir à m'offrir toujours davantage. Puis! Hop! Tu me tournas le dos m'offrant par le fait même ta vulve afin de te faire découvrir mon savoir-faire en ce domaine. Ce que je fis avec une minutie et une attention presque monastique. Suçant ce clito avec une gourmandise gargantuesque, embrassant avec tendresse ces lèvres tout en serrant ton corps contre le mien. C'était  pourtant que le prélude à une plus grande découverte.

Toujours sans dire un seul mot, tu montas face à moi sur la hampe de mon sexe. Me permettant de cette manière de caresser tes seins dont leur fermeté et leur beauté me firent croire que tout cela n'était qu'un rêve. Très vite, la chaleur humide de ton sexe où s'engouffra le mien me fit comprendre que je vivais-là des moments d'extase sensationnels. Tu frottas avec un rythme de plus en plus rapide ton sexe sur mon phallus jusqu'à ce que je sens ce dernier être englobé par les parois de ton vagin, le tirant sans cesse vers l'arrière. Ton sourire accompagné par  l'ouverture de ton iris et par le fluide qui coulait tel un ruisseau sur mes testicules trahissait ton orgasme. Ma belle Mélanie. Tu étais heureuse. Voilà ce qui comptait le plus pour moi.

Tu décidas de te positionner de mille et une façons dans l'optique d'augmenter notre plaisir. Des positions pour lesquelles, et je n'ai point de honte de l'avouer, j'irai sûrement passer quelques temps au Purgatoire après mon décès. Mais, crois-moi, cela en valait vraiment le coût. Devant? Derrière? De côté? Rien n'était interdit. Ni pour toi, ni pour moi. Seul le temps passé ensemble dans cette chambre aux milles péchés prévalait.

Selon ta volonté, tu te plaças en levrette afin de prendre avec une main

de fer dans un gant de velour mon membre en érection pour le faire entrer dans le tunnel si cher aux Grecs. Sans attendre, je fis les mouvements de va-et-vient appropriés à de telles circonstances. Ce qui devait arriver, arriva inexorablement. Ma semence chaude et viqueuse sortit à grands jets allant se réfugier dans ton corps en empruntant le chemin interdit. Je n'ai toujours pas compris comment tu as fait pour deviner que la méthode grecque, tant condamnée par les Églises chrétiennes, était de loin ma préférée. Une chose est sûre: Ma jouissance a été galactique. Tu avais bien deviné charmante et adorable Mélanie.

Nos corps épuisés mais comblés se sont collés l'un contre l'autre tandis que nos esprits partirent pour le monde des rêves.

Fin

(Vraiment?)

Rollyboy

Mea Culpa

par

ENIGMA

Beau souvenir de Québec

Nuit torride avec une inconnue!

Par une soirée pas comme les autres, nous nous sommes rencontrés dans un bar de Québec. L'un de ceux qui font la beauté de cette ville magnifique. Non seulement pour ces bars, mais aussi pour son charme européen en terre d'Amérique. Une des raisons qui nous rendent, nous Québécois, si fiers de cette ville, berceau de la Francophonie en terre anglosaxone.

Nous étions assis chacun à notre table. Quelques regards échangés t'a incité à en savoir plus sur moi. Pourquoi moi? Pourquoi pas un autre? Pourquoi tout simplement? Néamoins, tu es venue prendre place à mes côtés. Je n'ai point caché mes prothèses et, encore moins, les mettre en évidence. Nous sommes ce que nous sommes. Un point, c'est tout. Deux êtres se sont alors rencontrés avec simplicité et sans artifices.

«Puis-je m'assoir avec vous?» que tu m'as demandé. Ce à quoi j'ai répondu avec un sourire complice. Ton regard, ton charme et ton prénom ont suffit à susciter en moi une passion sensuelle des plus extrêmes.

Mélanie! J'ai toujours aimé ce prénom. Nous avons discuté de tout et de rien et de bien d'autres sujets. Mais, jamais nous avons abordé mon handicap physique. Ce qui prouve que tu voyais l'homme en moi bien avant le hanicap physique.

Pour ma part, j'admirais ta beauté radieuse dont ta chevelure teinte en rouge irradiait au plus profond de mon âme une énergie incroyable. Ton corps splendide m'invitait à l'explorer tel un alpiniste grimpant le mont Everest. Tes yeux d'un vert calme m'amenèrent vers des horizons nouveaux. Que puis-je dire de tout le reste? Aucun mot ne peut exprimer tout ce que je ressentais à cet instant. Tu me regardais sans dire un mot, sans me questionner et sans me juger. Puis, tu me demandas de te suivre et de te faire confiance. Voyant ton insistance, mon coeur et mon âme ont accepté de te suivre. Mon corps allait connaître la raison de ta demande.

Nous sommes allé dans ton appartement où tu as eu l'amabilité de faire un de ces cafés comme je les adore: velouté et tendre.

Tu t'es assise collée contre moi en me chuchotant un secret qui m'a bouleversé. Atteinte d'un cancer incurable, tu me voyais souvent me promener dans ton quartier et longtemps tu désirais partager ave moi une telle soirée. Une soirée qui restera gravée  pour toujours dans mon coeur . Glissant doucement tes tendres mains sous mes vêtements, tu les enlevas avec une infinie précaution. Un peu comme si tu craignais de blesser mon corps. Un corps qui pourtant possède une maculinité et une virilité qui rendraient la majorité des hommes totalement jaloux voir envieux.

Tes yeux se posèrent sur mon anatomie. Rien ne leur échappèrent: mes cheveux qui demandèrent qu'à être caressés, mon visage qui voulait cajoler le tien, mon corps nu qui désirait t'épouser dans le temps présent et mon phallus circoncis au garde-à-vous prêt à te satisfaire.

Tu enlevas tes vêtements avec lenteur afin de faire monter en moi le désir comme le soleil qui se lève pour faire rayonner la vie aux quatre coins de l'horizon.

Mélanie, tu es si belle, si parfaite, si jolie. Pourquoi moi? Pourquoi vouloir me faire l'amour? Ce sont-là des questions qui sont restées dans un silence absolu. Tout de toi était d'une perfection peu commune: ton visage, ton corps, tes seins, tes courbes, tes fesses. Rien de moins que la beauté à l'état le plus pur.

Tu m'as donné une soirée, une nuit, un instant de bonheur sublime dans cette pérode de ma vie. Des souvenirs qui resteront vivants : nos caresses, tes petits cris de jouissance qui m'aidèrent à garder mon phallus en une totale érection, des positions qui m'étaient jusque-là inconnues. Mais, ce qui m'a le plus étonné, c'est toute la tendresse qui se dégagea dans nos mouvements. Nous nous sommes donnés sans dire un mot, sans aucune crainte, ni de limites quelconques. Une confiance absolue malgré le fait que nous nous conaissions à peine.

Nous nous sommes laissés tard en avant-midi, mais sans avoir au préalable dormi enlacés dans ton lit. Le lit d'une inconnue qui voulait partager quelques instants d'un bonheur si précieux parce que si éphémère avec un homme qui éprouvait ce même besoin. Un besoin à la fois humain et divin. Oui, j'ai aimé cette nuit. J'ai aimé faire l'amour avec cette inconnue. Mais, par dessus tout, j'ai adoré faire la découverte d'une âme en quête d'un peu amour avant de quitter ce monde si beau, si magnifique et si extraordinaire.

Merci Mélanie!

Rollyboy

P.S. Ce texte est véridique.