• Historique du pénis... un sujet à développer. ^^

    Le pénis (ou verge) est l’organe mâle de copulation et de miction chez les mammifères. Le pénis est homologue au clitoris femelle, puisque les deux se développent à partir de la même structure embryonnaire. Le pénis ainsi que les testicules constituent l’appareil génital externe du mâle.
    Le pénis est capable d’érection lors de stimulation sexuelle, ce qui permet le coït.

    Le pénis humain se distingue des autres pénis mammaliens par l’absence de baculum, un os qui sert à ériger le pénis. Il se remplit plutôt de sang pour atteindre l’érection. Aussi à la différence des autres mammifères, l’homme ne peut pas retirer son pénis dans le corps, et le pénis humain est un peu plus grand en proportion à la masse corporelle que chez les autres mammifères.essai-001b.jpg

     

    Le pénis humain se constitue de trois couches de tissu:
    * les deux corps caverneux (corpora cavernosa penis), et
    * le corps spongieux (corpus spongiosum penis) sous eux.Le bout distal du corps spongieux élargi et coniforme constitue le gland du pénis (glans penis). Le gland est entouré par le prépuce (preputium), un pli de peau qui peut se retirer pour découvrir le gland. Le prépuce s’attache au-dessous du gland par une bande de peau, le frein (frenum/frenulum). La portion intérieure du prépuce inclut une zone hautement innervée, récemment découverte, qui s’appelle la bande striée.


    Le prépuce aide dans l’insertion du pénis pendant le coït, sert à garder le gland humide et permet une motion glissante qui améliore le plaisir sexuel pour l’homme. Pour divers motifs culturels, religieux et (rarement) médicaux, le prépuce est souvent enlevé ; son ablation s’appelle la circoncision. La circoncision entraîne d’habitude l’ablation de la bande striée ainsi que l’ablation ou l’endommagement du frein.
    L’urètre (urethra), qui constitue la dernière partie du tractus urinaire, traverse le corps spongieux ; sa sortie, le méat uréthral (meatus urethralis), se trouve au bout du gland. L’urètre sert également à la miction et à l’éjaculation du liquide séminal. Ce liquide contient le sperme, qui se prépare dans les testicules et est réservé dans l’épididyme (epididymis). Lors de l’éjaculation, le sperme est propulsé par le canal déférent (vas deferens), qui passe en haut de la vessie urinaire. Les vésicules séminales (vesicula seminalis) y ajoutent des fluides, et le canal déférent rejoint l’urètre dans la prostate (prostata). La prostate et les glandes de Cowper (glandulae bulbo-urethrales) y ajoutent d’autres fluides, et le liquide est expulsé via le pénis. Chez le mâle d’âge mûr, l’éjaculation accompagne souvent l’orgasme.

    L’érection est le durcissement et le rallongement du pénis qui a lieu chez le mâle en état d’excitation sexuelle. L’érection permet la copulation et plusieurs autres activités sexuelles. Lors de l’érection d’un pénis non circoncis, le prépuce peut se rétracter naturellement. Mais certains pénis ayant un prépuce long conservent le gland recouvert en erection. Si décalotter manuellement le gland se fait facilement et/ou si les relations sexuelles ne présentent aucune douleur, c’est une situation parfaitement normale. Dans les autres cas, il peut s’agir d’un phimosis ou d’un frein prépucial trop court qui nécessite une consultation médicale.

    Proportionellement à la taille corporelle, le pénis humain est parmi les plus grands de tous les primates.
    La taille moyenne du pénis humain est de plus ou moins 15 centimètres lors d’érection totale, mais cette taille connaît de très importantes variations entre les hommes : il peut mesurer moins de 8 centimètres (qualifié de micro-pénis) ou atteindre plus de 25 centimètres sans qu’aucune de ces deux situations soit anormale. À ce titre, les études portant sur la taille du pénis sont toujours un peu sujettes à discussion. Ce sont des informations à prendre avec circonspection ; en particulier les données ethniques qui confèrent à certains groupes humains un pénis très grand (Africains, par exemple) et à d’autres un petit pénis (Asiatiques). Une chose est certaine : la question de la taille est souvent une difficulté pour les hommes qui se situent au dessous de cette fameuse moyenne, au point de compromettre parfois leur sexualité.
    La taille du pénis au repos (flacide) est très variable (4 centimètres à 12 centimètres) et ne permet pas de préjuger de la taille du pénis en érection. Ici aussi, le syndrome des vestiaires complexe certains hommes. De plus, le stress et le froid sont des facteurs de rétractation du pénis.
    Notons des cas scientifiquement prouvés de pénis humain mesurant autour de 33 centimètres (en érection) et celui du célèbre Raspoutine dans les célèbrités et dont le sexe mesurait plus de 30 centimètres. Plus petit mais néanmoins imposant, ceux de Rocco Siffredi, acteur et producteur de films pornographiques (environ 24 centimètres) ou de l'acteur porno américain John C. Holmes (mort du Sida en 1988), enfin celui du célèbre acteur Sean Connery (22 centimètres), ou encore celui du célèbre présentateur américain David Letterman. Notons également celui du mari de la célèbre reine Victoria, le fameux prince Albert, qui a laissé indirectement son nom à un type de piercing du pénis.

    Il est normal et fréquent qu’un pénis en érection ne pointe pas directement en avant, bien que le pénis soit tout droit. Une grande variété d’angles entre le pénis érigé et le corps est possible ; il peut être presque vertical ou horizontal, ou pendre, même, sans pour cela être flasque. Tout dépend de la tension du ligament suspenseur (ligamentum suspensorium) et de l’âge du sujet : le vieillissement des tissus érectiles tend à diminuer la verticalité du pénis lorsqu’il est en érection.
    Le gland peut se présenter sous différentes formes, être plus ou moins large que le tube et présenter des spécificités congénitales chez certains individus comme l’hypospadias (méat urinaire mal positionné) ou une couronne perlée.

    Le phimosis est un prépuce trop étroit ne permettant pas de décalotter complètement et rendant difficile le rapport sexuel.
    Le paraphimosis est un « blocage » du prépuce en position décalottée.
    Dans la maladie de La Peyronie, un ou plusieurs nodules fibreux croissent à l’intérieur du pénis, provoquant une douleur lors de l’érection ou du coït et une angulation de la verge.
    La compression du nerf pudendal se caractérise par une douleur en position assise et par une perte de sensation au pénis (ou au clitoris) et une absence d’orgasme. Le nerf pudendal peut être endommagé par des selles de bicyclette longues et dures et par des accidents.
    La fracture du pénis peut survenir si le pénis en érection est plié excessivement. Un son de craquement ou d’éclatement peut s’entendre, et une douleur immédiate y est ordinairement associée. Il faut chercher une aide médicale immédiate, par laquelle on peut normalement éviter des effets persistants.
    Le diabète peut entraîner la neuropathie périphérique, qui peut causer un fourmillement au pénis et réduire ou éliminer sa sensibilité. Les sensations réduites peuvent causer des blessures chez les deux partenaires lors du coït, et leur absence peut rendre impossible le plaisir sexuel par stimulation du pénis. Puisque ces problèmes sont causés par des dégâts permanents aux nerfs, la prévention par des soins adéquats du diabète constitue le traitement primaire. Une récupération limitée peut arriver avec le traitement du diabète.
    L’impuissance, aussi appelée la dysfonction érectile, peut réduire la capacité d’entrer en érection ou de maintenir une érection suffisante pour diverses activités sexuelles. Plusieurs traitements pharmaceutiques sont disponibles pour cette condition, dont le Sildénafil (Viagra). Le diabète ainsi que le vieillissement normal peut causer l’impuissance.
    Le priapisme est une érection pathologique douloureuse qui ne cède pas. Il constitue une urgence médicale ; s’il n’est pas traité dans les plus brefs délais, le pénis peut subir des dommages permanents. Le priapisme est un symptôme de plusieurs pathologies, dont la drépanocytose.

    L’hypospadias est un trouble du développement du pénis ; il implique une mauvaise position du méat à la naissance. Il est corrigé chirurgicalement.
    Un micropénis est un pénis anormalement petit causé généralement par un trouble endocrinien (déficit hormonal).

    La circoncision du pénis est la modification la plus répandue, généralement pratiquée chez l’enfant. Elle peut reposer sur une base médicale, dans le cas d'un phimosis, par exemple, hygiénique (mais les progrès de l’hygiène corporelle ne justifient bien souvent plus la circoncision), ou sur des critères religieux. D’après le zoologiste Desmond Morris, la circoncision aurait son origine dans l’Égypte antique par rapprochement avec la mue du serpent.
    Quelques hommes circoncis essaient de restaurer leur prépuce par divers moyens, dont la chirurgie.

    Plus rarement, le pénis peut être percé et modifié par d’autres formes d’art corporel. Le perçage pénien inclut le perçage Prince Albert, le perçage Apadravya, le perçage Ampallang, et d’autres.
    D’autres modifications physiques au pénis existent, bien que considérées comme très extrêmes. Outre la pénectomie, la plus sévère parmi elles est la subincision, la bifurcation du gland pour le rendre similaire à celui d’un kangourou. Trouvant son origine chez les aborigènes australiens, elle a été adoptée par quelques personnes en Europe et en Amérique.