• La chambre aux milles péchés

      

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    Rue du Soleil

    La chambre aux milles péchés

      

    La chambre aux milles péchés

    Notre nudité à peine dévoilée nous offrit un spectacle sans équivoque. D'une part, mon corps si imparfait qui sans gêne aucune se plaçait devant ton regard interrogateur: «Qu'a-t-on osé te faire pour que tu sois ainsi? Qui sont les fautifs qui sont à l'origine de tant de souffrance? Quelle est cette âme si forte qui habite ce corps si meurtri et si fragile, mais pourtant si beau par sa seule volonté de vivre?» me semblèrent dire tes yeux verts comme des émeraudes. Tu ouvris la bouche, non pas pour me questionner, mais plutôt pour m'inviter à la découverte de ton jardin secret. Là où nous allâmes nous offrir l'un à l'autre sans fausse pudeur, ni retenue et, encore moins, une gêne quelconque.

    Voyant ma grandeur physique diminuer dû au fait d'avoir au préalable

    La chambre aux milles péchés

     enlevé ma jambe artificielle, nous poufâmes de rire. Un rire sincère et amical, empreint de respect l'un envers l'autre. Tu t'ai alors penchée vers moi et me chuchotas tout doucement: "Ne t'en fais pas pour si peu. Je t'admire tellement pour ton courage. Tu es depuis longtemps mon héros." Laissant glisser ta main sur mon bas-ventre où tes doigts câjolèrent ma bourse remplie de sa semence, ne demandant qu'à sortir selon ta bonne volonté.

    Tu m'invitas telle une prêtresse à te suivre vers ce lieu secret où un lit deviendra l'instant d'une nuit l'autel du sacrifice de notre passion.

    Je t'ai alors suivie, tel l'agneau que l'on va sacrifier, en admirant les courbes de ton fessier lequel sera bientôt à ma portée. Était-ce nécessaire d'ouvrir mes yeux puisque l'odeur suave de ton parfum m'indiqua d'ores et déjà la route à suivre? Ton parfum de lavandes m'énivrait, la douceur de ta main sur ma bourse faisait bouillir le sang de mes veines, en particuliers celles de mon phallus, sans omettre la lumière tamisée de ton appartement entretenu avec bon goût.

    La chambre aux milles péchés

     

    Une fois arrivés devant ton autel, je me suis levé prestement sur mon unique jambe afin d'être à ta hauteur. Tu tendis tes bras vers moi de crainte de me voir glisser pour, ensuite, lentement nous laisser tomber dans les draps de satin où tu pris l'initiative de descendre plus bas afin d'engloutir la hampe de mon sexe. Un sexe bien proportionné sur lequel trône un gland qui est, selon tes dires, tout simplement magnifique.

    Mon plaisir à sentir la chaleur de ta bouche, la douceur de ta langue cherchant sans cesse les points sensibles de cet organe symbole unique de ma virilité n'avait d'égal que ton plaisir à m'offrir toujours davantage. Puis! Hop! Tu me tournas le dos m'offrant par le fait même ta vulve afin de te faire découvrir mon savoir-faire en ce domaine. Ce que je fis avec une minutie et une attention presque monastique. Suçant ce clito avec une gourmandise gargantuesque, embrassant avec tendresse ces lèvres tout en serrant ton corps contre le mien. C'était  pourtant que le prélude à une plus grande découverte.

     

    La chambre aux milles péchés

     

    Toujours sans dire un seul mot, tu montas face à moi sur la hampe de mon sexe. Me permettant de cette manière de caresser tes seins dont leur fermeté et leur beauté me firent croire que tout cela n'était qu'un rêve. Très vite, la chaleur humide de ton sexe où s'engouffra le mien me fit comprendre que je vivais-là des moments d'extase sensationnels. Tu frottas avec un rythme de plus en plus rapide ton sexe sur mon phallus jusqu'à ce que je sens ce dernier être englobé par les parois de ton vagin, le tirant sans cesse vers l'arrière. Ton sourire accompagné par  l'ouverture de ton iris et par le fluide qui coulait tel un ruisseau sur mes testicules trahissait ton orgasme. Ma belle Mélanie. Tu étais heureuse. Voilà ce qui comptait le plus pour moi.

    La chambre aux milles péchés

     

    Tu décidas de te positionner de mille et une façons dans l'optique d'augmenter notre plaisir. Des positions pour lesquelles, et je n'ai point de honte de l'avouer, j'irai sûrement passer quelques temps au Purgatoire après mon décès. Mais, crois-moi, cela en valait vraiment le coût. Devant? Derrière? De côté? Rien n'était interdit. Ni pour toi, ni pour moi. Seul le temps passé ensemble dans cette chambre aux milles péchés prévalait.

    Selon ta volonté, tu te plaças en levrette afin de prendre avec une main

    La chambre aux milles péchés

    de fer dans un gant de velour mon membre en érection pour le faire entrer dans le tunnel si cher aux Grecs. Sans attendre, je fis les mouvements de va-et-vient appropriés à de telles circonstances. Ce qui devait arriver, arriva inexorablement. Ma semence chaude et viqueuse sortit à grands jets allant se réfugier dans ton corps en empruntant le chemin interdit. Je n'ai toujours pas compris comment tu as fait pour deviner que la méthode grecque, tant condamnée par les Églises chrétiennes, était de loin ma préférée. Une chose est sûre: Ma jouissance a été galactique. Tu avais bien deviné charmante et adorable Mélanie.

    Nos corps épuisés mais comblés se sont collés l'un contre l'autre tandis que nos esprits partirent pour le monde des rêves.

    Fin

    (Vraiment?)

    Rollyboy

  • Commentaires

    1
    ero80 Profil de ero80
    Mercredi 17 Juillet 2013 à 20:41
    comment ne pas devenir pêcheur devant l'éternel avec de telle diablesse !!
    2
    bidouille66 Profil de bidouille66
    Mercredi 17 Juillet 2013 à 20:49
    comment résister
    3
    Mercredi 17 Juillet 2013 à 21:13
    @ ero80
    Un certain apôtre du Christ a dit: "Là où est le péché, abonne la miséricorde." Et moi, j'ajouterais: "Là où le bon goût apparait, abonne l'opportunité d'en profiter." ;-)

    @bidouille66
    Toute résistance est futile quand le plaisir partagé est de mise. lol

    À tout le monde!

    J'ai tenté d'utiliser les mots appropriés pour décrire avec soin et esthétisme cette nuit plus que paradisiaque. Est-il utile de rappeler la devise de mon blogue: " Là où la beauté est de mise, sans aucune vulgarité." ? ;-)

    Merci pour vos commentaires!
    4
    russo Profil de russo
    Mercredi 17 Juillet 2013 à 23:26
    les mots qui deviennent source d'excitation...tout à fait succulent.
    5
    Jeudi 18 Juillet 2013 à 02:02
    Merci russo pour ton commentaire.

    Les mots doivent toujours chercher à faire travailler l'imagination de la personne qui les lit. Bien souvent, les doux souvenirs deviennent le seul point d'encrage à sa sexualité.

    Les souvenirs sont les respirations de la tranquillité de l'esprit.
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